Ignace Nau, dans la mémoire des scolarisés, c’est surtout la poésie lyrique en écho au romantisme français.
« Pwezi pou anwoule tan mwen », cent-dix sixains numérotés suivant la chronologie de leur rédaction, me semble appelé à une grande place dans l’histoire de la poésie haïtienne d’expression créole.
On a souvent déploré la rareté des textes de fiction en créole.
Nous sommes dans la première moitié du XXe siècle.
Les livres nous arrivent parfois en si grand nombre que les urgences de la vie, une course à faire, un problème à résoudre, nous font laisser leur lecture à plus tard.
1986.